Bruce Taylor : Small is beautiful

Mon histoire d'amour avec le Luxembourg a commencé dans les années 1980, il y a 30 ans.

Un démarrage timide

Nous vivions à Copenhague à l'époque et faisions notre pèlerinage annuel en voiture à travers l'Europe vers un petit village du sud de l'Espagne pour passer l'été avec mes beaux-parents. Avec deux petits enfants à l'arrière de la voiture, c'était plus une torture qu'un voyage, mais toute la famille attendait avec impatience nos courtes escales sur le Plateau de Kirchberg. Si je me souviens bien, nous sommes restés au Novotel, qui était très familial. D'ailleurs, c'était un paradis de paix après une si longue route avec de la bonne nourriture, de la détente et beaucoup d'amusement pour les enfants dans la piscine. Lorsque la nouvelle piscine olympique a été construite à côté, c'était encore mieux.

Baisers furtifs

Plus tard, nous avons déménagé à Amsterdam et pendant 5 ans, ces one-night-stands se sont transformés en baisers furtifs, quand nous réalisions de courts arrêts pour remplir la voiture avec de l'essence et acheter des stocks abondants en Bofferding ! Puis en 1988, nous avons déménagé à Paris et avons perdu complètement le contact. Nous avons continué le pèlerinage annuel vers l'Espagne, mais le Luxembourg n'était malheureusement plus sur la route.

Une nouvelle relation

Mais en 1995, le destin m'a amené à Bruxelles en tant que directeur de la British Tourist Authority, rebaptisée VisitBritain entretemps. Couvrant à la fois la Belgique et le Luxembourg, j'ai vraiment appris à connaître et à aimer passionnément ce beau petit pays.

J'ai pris part à la "Grande-Bretagne-au-Luxembourg"; j'ai rencontré la famille Grand-Ducale; j'ai passé le week-end dans le nord verdoyant et récupéré du stress et des tensions de la vie quotidienne dans le spa à Mondorf-Les-Bains. Je me suis promené en haut et en bas de la Ville de Luxembourg, surtout pendant la nuit quand elle est éclairée et se révèle encore plus belle. J'ai mangé des plats délicieux dans un pays où on ne fait jamais un mauvais repas et j'ai découvert l'une des plus impressionnantes auberges de jeunesse en Europe. Dès que je franchissais la frontière, je cherchais à régler mon autoradio sur Radio Sunshine. C'était amusant et nostalgique à la fois. Le pays ressemble à un grand village très international : il y a toujours quelque chose de surprenant et surréaliste à découvrir ! J'ai toujours été heureux d'être de retour au Luxembourg.

À propos de Bruce Taylor

Né le 25 novembre 1947, de nationalité britannique.